Cette technique par ruissellement réalisée en cabine utilise le principe inverse du séchage. C’est-à-dire que le produit va pénétrer dans la peinture et la ramollir suffisamment jusqu’à ce qu’elle se décolle en lambeaux.

Le décapant écologique utilisé est sans danger et biodégradable. Il ne contient ni solvants, ni composés organiques volatiles, ni acides, ni alcalis, ni matière active dangereuse.

Avec cette méthode, les peintures ne sont pas dissoutes contrairement au décapage par produits à base de solvants (chlorure de méthylène, méthanol, acétone, …), décapants basique (soude, potasse, ammoniac, …) et décapants acide (acides chlorhydrique, nitrique, phosphorique, sulfurique, …) où les peintures décapées finissaient en boue.

Outre l’aspect écologique de cette solution de décapage, un des principaux avantages est que les objets décapés n’ont pas besoin de subir une neutralisation de l’action du produit décapant. Seul un court de temps de séchage, du à l’humidification du support, est nécessaire. Il n’y a donc pas besoin d’attendre un mois avant d’appliquer une nouvelle peinture.

Le décapage par aspersion est efficace sur la plupart des peintures modernes (époxy, polyuréthane, glycérophaltique, acrylique, vinylique polyester) et les vernis (polyuréthane, acrylique, cellulosiques).

Il est particulièrement recommandé pour le nettoyage ou le décapage des bois tendres peints (volets, portail, porte, meuble) et des métaux peints ou thermolaqués (radiateurs en fonte, élément de carrosserie, jantes, cadre, châssis, mobilier de jardin, meuble en acier).